Les Outils

LA PSYCHOGÉNÉALOGIE : Elle permet de saisir ce que nous avons reçu en héritage psycho-émotionnel. La psychogénéalogie, ma conviction de travail, c’est par cet outil que j’ai atteint une certaine compréhension de mon histoire, de mon parcours et de mes nœuds émotionnels. C’est ainsi que j’ai trouvé, par cet outil, toute la résonance nécessaire pour vous accompagner lors de ma pratique.

C’est un outil qui permet de chercher l’être dans ce qu’il est et de lui donner du sens. De le placer au centre d’un système, qui fait en permanence écho. C’est une rencontre avec son propre inconscient familial. C’est un concept qui me parle et répond au plus près à ma conception de l’être, un miroir qui reflète au plus net l’image que je me fais de la construction du soi.

La psychogénéalogie repose sur l’idée que nous sommes influencés par l’inconscient familial et que les traumatismes non résolus peuvent être transmis à travers les générations. Comment une émotion non ou mal traversée peut faire effet de bouchon. Et ainsi, la capacité de ce système est dépassée et entraîne un ralentissement. Alors, le vécu de nos aïeux impacte nos comportements actuels et régit certains pans de notre histoire.

Ainsi, la psychogénéalogie permet de plonger dans les méandres de son arbre. La personne devient alors l’entonnoir de son histoire familiale et n’est plus considérée comme faisant partie d’un tout, mais comme de l’élément central, la jonction de tout un système. C’est donc un outil dont ma conviction est une porte pour escorter l’autre vers une certaine libération.

Pour pratiquer la psychogénéalogie :

‣ L’ACTE SYMBOLIQUE : s’invite alors au fil des séances, l’inconscient ne faisant pas la différence entre le virtuel et le réel, la symbolique vient réparer, libérer et transformer des schémas, des événements sur lesquels on ne peut opérer. Il restaure une homéostasie (stabilisation) alors ébranlée, transcende l’héritage. Il peut se matérialiser grâce à la créativité de chacun, à son pouvoir créateur. Il peut arriver de manière opportune, se penser, se créer, s’inventer, se communiquer… Sous forme de lettre, de sculpture, être brisé, reconstruit, verbalisé, imagé… La symbolique n’a pas de limites et l’intention que l’on met dans l’acte en fait sa puissance. La puissance de la symbolique permet de se construire une représentation de nos expériences, de nos émotions, de nos difficultés au regard d’une autre perspective. La symbolique doit cependant, pour diffuser toute son influence, être ancrée dans le mécanisme de « croyance », c’est cette dernière qui donne à la symbolique toute son énergie de « guérison ».

LE GÉNOSOCIOGRAMME : Le travail en psychogénéalogie implique pour la personne, une investigation, une enquête sur l’histoire de famille, une curiosité de son ascendance, des recherches généalogiques (dates, événements…) et une récolte d’anecdotes et de confessions de la part des personnes encore présentes et accrochées à l’arbre. Il est tout aussi important de tenir compte des lacunes et des oublis dans l’histoire de la famille que des informations que nous possédons déjà. Ces vides dans le récit familial peuvent être riches d’enseignements, ils constituent en quelque sorte la « psychohistoire ». Il est essentiel de contextualiser les individus et les événements pour en comprendre et saisir pleinement le sens et les implications. Anne ANCELIN-SCHÜTZENBERGER disait : « Passez de “ ici et maintenant ” à “ ailleurs et avant ” ». Retracer ensuite, via le génosociogramme, les événements marquants, les secrets de famille, les deuils non pleurés ou non faits, les schémas répétitifs, les patterns familiaux… Il devient alors le reflet pour répondre aux comportements, aux émotions et aux symptômes de toute une organisation. Nous le construisons ensemble au gré des séances.

L’ATOME SOCIAL :
Je vous propose de le créer, de le construire, de le représenter grâce aux InKusChukS de Béatrice . Ces petits êtres de Terre d’argile émaillés aux couleurs de l’alchimiste.

C’est donc une mise en scène avec des petits personnages/objets afin de concrétiser le jeu imaginatif/relationnel de votre sphère personnelle. Ainsi, vous mettez en scène vos liens avec l’Autre et vos émotions envers ceux qui le constituent  – Le but est donc de mettre en lumière vos processus d’attractions et d’éloignements.

LA SYSTÉMIE : La systémie est un outil qui permet de saisir le sujet dans sa globalité et de considérer les interactions qu’il entretient au sein de son système familial, professionnel et social. La systémie part du postulat, que le symptôme de l’un est celui de tout le système (ex: symptôme d’un enfant est celui de toute la famille). Elle permet de comprendre les dynamiques relationnelles qui se jouent et d’identifier les rôles que chaque protagoniste du système, se sont attribués. Cette approche invite à concevoir l’impact de l’environnement sur l’émotionnel. C’est une notion de totalité qui est évoquée dans ce concept, avec un jeu de renvoi de questionnement intéressant. Effectivement, une pensée, un choc, un changement, une construction du monde (Mon ELKAÏM 1989), un état est tel le sonar actif, qui perturbe l’homéostasie du système. La systémie a un pouvoir, une force centripète . Pour aboutir à un soin centrifuge

Une émotion ainsi renvoyée aux aïeux absents, envoie sur chaque membre du système d’engrenage un écho puissant. Beaucoup de similitudes se dessinent dans ces deux approches (psychogénéalogie et systémie), c’est pourquoi j’ai trouvé intéressant de les enchevêtrer. Elles répondent, toutes deux, à cette vision que je me fais d’un membre dans l’ensemble familial : Un Tout dont l’ensemble n’équivaut cependant pas à la somme des parties (Théorie: Gestalt ) .  « C’est un processus dynamique et interactif. Les membres du système interagissent les uns avec les autres de manière réciproque. Ils influencent alors mutuellement leurs émotions, leurs pensées et leurs comportements »1 .

1 Mony ELKAÏM

⦿ L’ATELIER DE TARINOLOGIE © : C’est un voyage olfactif, nous investiguerons ensemble votre univers olfactif, par des questions précises sur des lieux, des instants, des personnes, afin de penser « odeur », de faire venir à mon nez les effluves que votre discours suggère.
Restaurer nos émotions par le sens de l’odorat est très fort en capacité thérapeutique, c’est la fameuse « Madeleine de Proust ». Le sens de l’odorat est le seul sens, directement, relié au système limbique (soit l’amygdale pour les émotions et l’hippocampe pour les souvenirs). Les odeurs peuvent déclencher des souvenirs plus détaillés et intenses, permettant un accès à des souvenirs plus anciens que les images ou les sons. Les souvenirs sont reliés à la mémoire autobiographique épisodique, c’est-à-dire des souvenirs en lien avec des expériences personnelles et spécifiques qui permettent, entre autres, la construction du soi et l’identité personnelle.
Comme le dit, justement, Clémence LILTI-MOLINIER dans l’extraordinaire pouvoir de l’odorat : « on ne bouche pas son nez comme on peut fermer ses yeux », les odeurs peuvent s’imposer à nous, qu’on le veuille ou non et nous ramènent sans prévenir à un passé lointain. Lors d’un évènement qui nous marque, une odeur peut donc s’associer à ce souvenir et le marquer au fer rouge de l’émotion.
Le choix des essences se fait en fonction de la pertinence et de l’émotion que vous offrez au récit des évènements, des personnes, des lieux… Parfois aussi, à des archétypes, ou des odeurs appartenant à l’inconscient collectif. Par exemple : la fraise tagada®pour l’enfance…
Les essences peuvent également répondre à une problématique soulevée. Tout cela reste évidemment subjectif, mais permet approximativement de catégoriser des périodes, des événements, des lieux, des personnes… Je pars d’une intention stéréotype, mais cela peut évoquer tout autre chose pour vous. Je propose un univers par l’odeur, mais c’est vous qui y associez vos souvenirs, vos émotions… J’ai l’intention, vous avez le libre-arbitre. « Dans le présent, le passé restauré».

C’est un instant relaxant, accompagné de musique, qui vous invite à voguer sur les effluves des essences proposées. Il faut s’imaginer la mémoire comme une chaîne, où chaque maillon est un souvenir par association. Là, nous remontons toute cette chaîne par un échange verbal. Le but n’est pas la reconnaissance de l’essence, cela implique d’autres connexions dans le cerveau, mais de se laisser porter par l’odeur.

2 Charles BAUDELAIRE, 1872, le parfum, les fleurs du mal.